Futur Maliba

Konna, localité situé au centre du Mali, à environ 75 km de Mopti, restera à jamais dans la mémoire des maliens comme ville historique ayant enregistré le premier coup de fusil déclenchant ainsi la reconquête des trois régions administratives, Gao, Tombouctou et Kidal ainsi que le cercle de Douentza

Konna, la Normandie "Malienne", très peu connue de l’extérieur, est célèbre aujourd'hui, célèbre du point de vue historique, militaire, social et politique. Les alliés, notamment Francais, garderont en elle, une ville test ayant déclenché une tollé sans précédente de soutien à un peuple meurtri, celui du Mali, un continent tout entier, l'Afrique et permit la concrétisation d'une idéologie partagée à savoir la lutte internationale contre le terrorisme partout ou il sévisse.

Konna, poste avancé de l'armée malienne, restera également dans les annales de l'institution comme la ville ayant scellé la réconciliation d'un peuple avec son armée. Une armée, donnée pour morte par certains pseudos spécialistes, ressuscitée, revigorée et requinquée à bloc, qui a su trouver en elle les ressources nécessaires pour rebondir. Une armée dont la devise " Plutôt la mort que la honte" a trouvé tout son sens et traduit de plus belle des manières cette devise en des actes concrets.

Konna, une ville que les maliens rebaptiseraient volontiers France-Ville, nous a rappelé le sens profond de l'amitié franco-Malienne. Ne dit-on pas que c'est dans la douleur que l'on reconnait ses vrais amis? une fois de plus, la France est venue à nos chevets, donnant de l'espoir à plus de 15 millions de maliens, mettant sa population entière en danger pour assister un pays "ami". Loin de douter de son armée, les maliens se savaient faible, impuissants face à cette coalition de mal, aguerrie, soutenue financièrement et militairement par d'autres pays riches. Le peuple malien se sentait délaissé par la communauté internationale et demeurait, orphelin, malheureusement, des organisations dont il est membre à part entière.

Konna, un prénom que nous donnerons volontiers  aux 100 premiers enfants qui naîtront après la libération totale des régions nord.

AKY