Futur Maliba

Futur Maliba

Les membres du MNLA, un peuple sans territoire connu !

A mesure que la reconquête des régions occupées semble irréversible, il serait judicieux d’éclairer la lanterne de certains pseudos historiens spécialistes du Sahara. Il y’a tellement d’experts en tout genre en Occident qu’ils sont aptes à retracer l’histoire de notre propre famille si on les écoute un temps soit peu. Pourtant ils gagneraient à venir s’abreuver à la source des gardiens de la tradition Malienne avant de débiter des âneries.

Il est constant et indéniable que les touaregs vivent dans cinq (05) pays de la bande sahélo-saharienne. Minorités des minorités dans chacun de ces pays et même dans les zones où ils sont établis dans ces différents pays, ils ont toujours vécu à la marge des autres communautés. Aujourd’hui ces pseudos spécialistes occidentaux s’emploient à réécrire l’histoire du MALI, une histoire multiséculaire qui a d’abord été transcrit par des arabes en attribuant les 2/3 du MALI à certains touaregs. En ce sens le MNLA ne représente que ses concepteurs.

Aussi certains occidentaux se laissent délibérément aveugler par leur amour pour ces égarés au point de vouloir les imposer sur l’écrasante majorité. L’histoire des « hommes bleus » est pour ainsi dire monté à la tête de certains à telle enseigne qu’ils perdent toute notion d’objectivité et de réalité. Or pour qui connait cette zone le port du turban est plus une nécessité qu’un phénomène de mode ou d’appartenance communautaire. Tout le monde en porte sans exception aucune pour se protéger des vagues de vent sablonneux.

Au nord du MALI une infinie composante de la communauté touareg a délibérément introduit et collaborer avec des djihadistes ou ceux qui se font ainsi appeler. Aujourd’hui ils se disent civils et craignent de subir des représailles de l’AMA. A ce sujet l’histoire récente du MALI a suffisamment démontré que ces soi-disant civils sont comparables aux paysans Vietnamiens pendant la guerre qui les a opposée aux Occidentaux et à leurs alliés. Les doués d’intelligence sauront pourquoi le parallèle est fait ici.

Donc l’opération de reconquête ne fournira aucune occasion à l’AMA et autres milices communautaires de se venger contre des civils touaregs. Il va s’en dire que ceux qui ont commis des atrocités, des viols, des pillages…craignent justement des représailles. Les naïfs du MNLA et leur complice ont beau mentir pour détourner l’attention de la communauté internationale la vérité éclatera. Indéniablement ils sont tous des terroristes au sein du MNLA, des narcotrafiquants, des preneurs d’otages, des rebelles et des bandits sans foi ni loi.

Ils ont couvert de honte leur communauté qui compte aujourd’hui au moins Un Million Cinq Cent Mille (1.500.000) individus reparti entre le Niger Huit Cent Mille (800.000), le MALI Cinq Cent Mille (500.000), la Libye, l’Algérie et le Burkina Faso entre Trente Mille (30.000) et Cinquante Mille (50.000). Pourquoi justement le MALI pour imposer une république touareg sur une aire géographique qu’ils partagent avec l’écrasante majorité des Sonraïs, Peulhs, Arabes, Dogons, Bozos, Bellas, Bambaras, Touareg ?

Et contrairement à une opinion répandue, les touaregs du MALI ne sont pas tous clairs de peau et ne sont pas tous du MNLA. Quant à l’affirmation selon laquelle les populations noires de peau étaient leurs serviteurs, elle est totalement erronée, tendancieuse et procède d’une méconnaissance du MALI. En effet l’histoire du Mali est jalonnée de pratique de la sorte de Kayes à Kidal. Par ailleurs toutes les communautés vivantes au Mali sont hiérarchisées. De part et d’autre on retrouve des nobles et des hommes de caste, cela aussi est consacré par la charte de Kouroukan Fouga.

Le monde touareg a fondamentalement ébranlé le colon qui sait ainsi rendu compte de toute la difficulté à le canaliser. Ainsi à la faveur des indépendances, ils se sont retrouvés entre les cinq pays cité plus haut avec leur propre accord. Ceux qui se sont dit MALIEN sont restés rattacher à ce pays et ainsi de suite, parce que véritablement ils n’ont pas de pays. En ce sens ils se promenaient sur ce vaste espace de la bande sahélo-saharienne au gré des pâturages et autres point d’eau.

Mais même avec cette nouvelle donne ils ont préféré rester dans le désert des Etats nouvellement crées, des immenses étendues sablonneuses difficiles à contrôler et très éloignées des agglomérations pour pouvoir se soustraire aux paiements de l’impôt. C’est la raison pour laquelle ils voient d’un mauvais œil les fonctionnaires de l’Etat qui veillent au respect de l’autorité du pouvoir central.

Le seul Président MALIEN à avoir maîtriser ces éternels rebelles reste à ce jour Modibo KEITA. Il a très vite compris que ce sont des féodaux qu’il faille mettre au pas. Ainsi il a proprement traité le cas de ceux qui s’étaient opposé à l’autorité de l’Etat en 1963. Malheureusement les autres chefs d’Etat n’ont pas eu cette fermeté.

Après la perte de leur bétail à la faveur de vagues de sécheresse sans précédent beaucoup de nomades se sont sédentarisés dans les villes. Des milliers d’autres, qui n’ont jamais voulu œuvrer de leurs dix doigts, ont tout simplement pris le chemin de l’aventure ; une aventure de gangster, de terroristes, de mercenaires…
C’est ainsi beaucoup de touareg Malien ont opté pour la nationalité libyenne et se sont engagés dans l’armée du guide libyen. Ils y ont appris le maniement des armes et surtout ont été manipulé par ce dernier pour ensuite venir terroriser les paisibles populations du Nord du Mali. Et à la veille de ce qui allait être l’occupation du septentrion malien, les différents émissaires reçus par le président d’alors ne cessaient de marteler dans un langage qui lui était pourtant traduit qu’ils ne connaissaient que « le métier des armes ».

Ces mercenaires des guerres du Liban et du Tchad, ces bras armés qui s’occupaient des sales besognes du guide libyen, qui commettaient des exécutions sommaires en son nom, ont froidement décapité des soldats Maliens fait prisonniers. Revenus lourdement armés de Libye après l’effondrement de leur Maître et ne sachant plus où aller des centaines de combattants aguerris ont fait basculer le rapport de force vis-à-vis de l’AMA.

Mieux la trahison de ceux qui se considéraient jusque là MALIENS a contribué à accélérer la chute des régions du Nord. Et à la faveur d’une malheureuse insurrection ayant conduit au renversement du régime en place les unités d’élites touareg de l’AMA, formées et équipées par les AMÉRICAINS et les FRANÇAIS, ont déserté pour rejoindre le MNLA.

Par le biais d’alliance de circonstance le MNLA a ainsi occupé les trois régions administratives du Mali (Kidal, Gao, Tombouctou) et une partie de la région de Mopti (Douentza). Le 06 Avril 2012 ils proclamaient unilatéralement la naissance d’une nouvelle république sur cette partie du territoire MALIEN sur les plateaux d'une télé occidentale. Cette annonce somme toute saugrenue a été aussitôt rejetée par la communauté internationale dans sa majorité. Et comble de malheur ladite république n’aura vécu qu’un mois. Les naïfs irrédentistes se sont fait dépasser puis chasser de « leur capitale » et des villes de Kidal, Tombouctou, Douentza par leurs alliés d’hier.

Depuis le MNLA tente de revenir dans le jeu en usant de manœuvres et de propos diffamatoires à l’encontre du Mali pour rallier la CEDEAO et la communauté internationale à sa cause perdue. Et beaucoup de ceux qui avaient retourné leurs armes contre la patrie mère sont redevenus des civils.

D’ores et déjà les combats et les exactions des djihadistes ont décimé le MNLA et fait fuir des centaines de milliers de MALIENS toutes communautés confondues. Ceux qui ont survécu à la puissance de feu du MUJUAO ont rejoint le camp de Ansar Dine. Comme pour conforter l’opinion selon laquelle ils n’ont aucune revendication claire et légitime.

Ces derniers jours et à mesure que l’offensive de l’AMA avec l’appui de la France et des pays amis gagne du terrain les touaregs du MNLA et d’Ansar Dine, reconvertis civils pour la circonstance, se réfugient à la frontière Algérienne fermée depuis peu. Ils disent craindre les bombardements, les réactions incontrôlables de leurs alliés d’hier les djihadistes, mais aussi les bavures des soldats MALIENS s’ils reprennent le territoire. Il n’y a aucun risque pour les vrais MALIENS nous nous connaissons suffisamment par ici. Ces VRAIS MALIENS n’auront jamais de telles appréhensions. Nous comprenons par ces calomnies que les naïfs touaregs du MNLA joue la carte de la manipulation pour faire croire au monde entier que nous autres MALIENS sommes racistes. Or paradoxalement la composition du CTA de leur république morte née est assez évocatrice du racisme de ces mercenaires, en ce sens qu’il n’y a que des Ag et autre Wallet entrecoupés de deux MAIGA, un DICKO et un OULD…

 

Lassana Tangara



28/01/2013
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