Urgent: Un narcotrafiquant, financier et activiste du MNLA avant-hier, du MUJUAO hier et aujourd’hui à Bamako
Sur cette photo, vous verrez encadrée la photo du Président de l’Assemblée Régionale de Gao, en compagnie des terroristes et des djihadistes narcotrafiquants qui ont semé la mort, la désolation, l’humiliation, la honte et la terreur sous toutes ses formes dans la région de Gao.
Ancien rebelle des années 1990, trafiquant de drogue et de cigarettes hors pair, connu pour ses activités dans le cercle de Bourem, Mohamed Ould Mohamed Idriss, comme c’est de lui qu’il s’agit, a été imposé à la tête de l’Assemblée Régionale de Gao en 2009 par l’ex-Président de la République Amadou Toumani Touré sur les ordres de Mocktar Ben Maouloud, puissant conseiller narcotrafiquant du couple Présidentiel.
Depuis son arrivée à la tête de l’Assemblée régionale de Gao, il en a fait une gestion personnelle et tribale, en mettant à la touche ses deux Vices- Présidents, qui étaient moins que des plantons au service du protégé de Koulouba. Humiliés et laissés pour compte, les Vices- Présidents étaient à bout de souffle et se préparaient à démissionner quand arriva l’occupation de la région en Mars 2012, qui mit fin à toute activité légale avec le retrait de l’Administration des zones occupées.
Suite à l’occupation des régions du nord de notre pays, le Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation, a octroyé des bureaux à l’ACI 2000 à toutes les Assemblées Régionales des zones sous occupation, afin de gérer les affaires courantes en attendant la reconquête et le retour de l’Administration. Contrairement à ses consœurs de Tombouctou et de Kidal, qui ont pris du service sous la houlette de leur Président en initiant des actions pour venir en aide à leurs concitoyens déplacés ou refugiés, les bureaux de l’Assemblée Régionale de Gao sont restés fermer par l’absence du Président et de ses Vices- Présidents. Aucune action n’a été entreprise par l’Assemblée Régionale de Gao durant toute la durée de l’occupation pour venir au secours des populations déplacées ou refugiées de la région.
Comme le dit un adage populaire de chez nous : « « Chasser le naturel, il revient toujours galop », le rebelle narcotrafiquant Président de l’Assemblée Régionale de Gao a trouvé en l’occupation des régions du nord de notre pays, un moyen de se rebeller contre l’Etat du Mali et de s’enrichir encore en s’adonnant avec zèle à son trafic multiforme, tout en collaborant avec les groupes terroristes de tous genres.
Il n’a jamais quitté Gao sauf pour venir répondre à Tiéblé Dramé avec sa coalition pour le Mali, pour repartir une semaine après dans son « Azawad natal ». Il a accueilli et soutenu le MNLA qu’il pour ensuite contribuer à anéantir et à chasser de Gao par le MUJUAO dont il était un agent infiltré. Il a planifié, assisté et conseillé les terroristes dans l’asservissement, l’amputation, le viol et la flagellation des populations de Gao ; c’est aussi un raciste hors pair, aucune de leurs victimes n’est blanches (Arabe ou Tamasheq), elles sont toutes noires (Sonrhai, Peulh, Bambara, Bellah et autres), comme s’il n’y a que les peaux noires qui sont infidèles à Allah.
Un grand bandit est toujours un grand opportuniste, il a le flair. Quand il a senti venir l’heure de la reconquête et sachant la haine des populations de Gao à son égard donc craignant pour sa vie, devant l’avancée des forces armées du Mali et de la France, il a fui vers le Niger qui lui a refusé l’entrée sur son territoire pour se retrouver au Burkina Faso en attendant de voir comment retourner sa veste et redevenir Malien.
Depuis la fin de la semaine dernière, ce rebelle terroriste narcotrafiquant est à Bamako où il a investi les bureaux de Président de l’Assemblée Régionale de Gao à l’ACI 2000, comme si de rien n’était, en complicité bien sûr avec certains agents de son Ministère de tutelle au grand regret des populations de Gao qui l’attendent de pieds fermes pour l’envoyer en enfer.
Des mandats d’arrêt ont été déjà lancé contre certains. Et je sais que la sécurité d’état est à ses trousses et que d’un moment à l’autre, il répondra de ses actes devant le peuple qu’il a violé et trahi depuis toujours.
Mais en attendant, trois questions se posent à tout patriote digne de ce nom :
1- Comment a-t-il pu regagner aussi facilement Bamako pour occuper majestueusement les bureaux affectés à l’Assemblée Régionale de Gao et sans inquiétude ?
2- Qu’attendent le Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire, et le Ministre Délégué auprès du Ministre de l’Administration Territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire Chargé de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire, pour démettre ce terroriste de ses prérogatives au sein de l’Assemblée Régionale de Gao par le simple choix qu’il a fait de collaborer avec les terroristes au lieu de collaborer avec l’état central du Mali au nom des populations qui l’ont élu à cet effet ?
3- Qu’attendent les agents de renseignement de la Sécurité d’Etat pour arrêter ce narcotrafiquant car il a beaucoup d’informations à donner pour éclairer la lanterne des hautes autorités de notre pays et de la France dans leur combat contre le terrorisme et le narcotrafic ?
4- Qu’attendent les valeureux cadres patriotes de Gao pour faire arrêter ce terroriste et le remettre aux autorités compétentes afin d’éviter son retour à Gao aujourd’hui, ce qui provoquera j’en suis sûr et certain un règlement de compte inévitable à un moment où l’amalgame n’est pas permis ?
NB : Selon des informations concordantes et crédibles en provenance de la cité des Askia, toutes les populations de Gao en général et la jeunesse en particulier suivent de près la situation de cet homme et mettent en garde les hautes autorités quant à son éventuel retour dans la région.
Alors agissez vite pour nous éviter ce qu’il est convenu d’appeler l’amalgame, même si nous avons qu’il n’en est rien dans bien des cas ; comme le cas de celui dont il est question.
Lassana Tangara
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