Futur Maliba

Dans les multiples tergiversations de la communauté internationale, il apparait clair que la crise malienne n'a pas encore renflouer les caisses de certaines personnes/États. La crise nourrit l’économie mondiale et celle en cours au Mali n’échappera pas à cette règle.

Le célèbre écrivain Jean-Baptiste Say (1767-1832) qui énonça sa loi des débouchés dans son Traité d'économie politique (1803). Selon lui : « l'offre crée sa propre demande ». Je ne chercherai pas à confirmer ou infirmer cette loi. Et toujours dans le même ordre d'idée, les économistes fondent les processus de production et de consommation sur une seule variable qui à leur avis est source de toute motivation: LE BESOIN . Les constats faits par certains esprits avertis démontrent, cependant, que les multiples guerres initiées dans ce bas monde sont l’œuvre exclusive des industries d'armement européennes et américaines. Les armes sont destinées à la consommation tout comme les beurres de cacahuètes produits aux USA et exportés en Afrique. 

Les élites africaines, en échange de quelques primes sur vente réalisée ou des ristournes sur achat, sont les premiers à nous imposer ces guerres. Ils mettent toujours en avant leurs intérêts personnels au détriment du collectif. Un regard rétrospectif sur  ces guerres nous édifie sur un fait réel: elles ne reposent sur absolument rien. Souvent, nous nous posons la question de comment cela a pu arriver?  Il faut également que les africains comprennent que ces dites entreprises sont publiques et donc contribuent directement au budget de fonctionnement de ces mêmes puissances. Personne n'est dupe et personne ne laissera ces intérêts pour nos beaux yeux. La solution réside en nous. Elle est fonction de notre capacité à comprendre que la fin des guerres civiles en Afrique signifierait la fin de l'enrichissement des autres et probablement la fin de notre dépendance. Réfléchissons. Ce sont les mêmes qui, selon Tiken Jah Fakoly, mettent le feu et reviennent jouer aux pompiers. Aux africains de comprendre et  se donner les moyens de faire une analyse objective de ces conflits internes qui les déchirent et éventuellement prendre des mesures adéquates pour qu’enfin ce continent cesse d'être ce vaste marché à la solde des entreprises d'armements.

Et pour revenir  à la crise malienne, nous pouvons dire haut et fort qu'elle est la résultante d'une décennie de mauvaise gestion mais nous ne devons pas non plus oublier qu'elle demeure la suite logique de la crise libyenne. Cette crise, voulue, montée et entretenue par le tristement célèbre nain, Nicolas Sarkozy. Bref, les rebelles du Mnla se sont laissés pris au piège de la proie facile et esperaient certainement sur un second mandat du nain pour rentrer dans la danse de ces prédateurs africains, prets à tuer des compatriotes pour arriver à leurs fins et faire prospérer  en même temps l'industrie des armements.